La démarche
La permaculture, c’est une démarche, une philosophie. L'objectif est de concevoir des cultures, des lieux de vie autosuffisants et respectueux de l’environnement et des êtres vivants.
Comment ? En s’inspirant du fonctionnement des écosystèmes et des savoir-faire traditionnels. Une éthique, et beaucoup de bon sens.
Principe de base
Le principe de base de la permaculture est de s'inspirer de la nature pour les cultures : les espèces sont multiples, indigènes, et peuvent interagir entre elles, bien sûr insecticides et engrais sont proscrits, et les surfaces sont optimisées, ainsi que l'utilisation de l'eau et du soleil. L'objectif est de ne plus détruire les écosystèmes. Bonne nouvelle, la permaculture demande beaucoup moins de travail qu'un potager traditionnel.
Une initiative de transition
En 2002, David Holmgren, l’un des cofondateurs de la permaculture, tente de résumer cette idée dans un ouvrage, "Permaculture : principes et approches au-delà du développement durable". Pour lui, la recherche d’équité, de coopération et de durabilité peuvent s’appliquer à tous les domaines.
Le mouvement vise à passer « de la dépendance au pétrole à la résilience locale », en réduisant les consommations d’énergie, en relocalisant les activités et en intensifiant les relations humaines.
Il y a aujourd’hui des centaines « d’Initiatives de Transition » à travers le monde. La permaculture peut permettre de faire évoluer notre façon de faire de la science, passer d’une approche cartésienne à une approche systémique et holistique.