Bien communiquer, c’est avoir le courage de dire les choses

Pour la plupart des gens, bien communiquer, c’est être doux, posé, neutre, sans hausser le ton, sans déranger. C’est se taire en espérant que l’on sera compris, c’est prononcer des paroles aimables qui, pourtant, sonnent faux. Ceci conduit tranquillement à la lente agonie de la relation, à la langue de bois. Pour éviter ce piège, il s’agit d’oser dire les choses simplement, sans vexer, ce qui demande une dose de courage et de la technique.

Dans la communication avec l’autre, 80% du message ne se trouve pas dans ce qui est dit, mais dans ce qui est ressenti et interprété. Ainsi parler « en laissant les choses sous le tapis » et en cachant la réalité, sous prétexte de bienveillance, va irriter notre interlocuteur qui va ressent que le message est truqué.

Parler avec bienveillance, c’est au contraire oser dire les choses, même celles qui sont difficiles.

Pourquoi ne dit-on pas vraiment les choses ?

Voici les 3 raisons qui sont à l’origine de ce comportement :

La peur de soi : de se laisser submerger par l’émotion, de perdre le contrôle qui serait alors considéré comme un manque de professionnalisme ou de compétence.

La peur du conflit : la crainte de blesser son interlocuteur indispose beaucoup de personnes. Car elle peut entraîner une querelle ou un conflit. 9 personnes sur 10 en ont peur.

Dissimuler l’intention : chaque individu possède une zone cachée connue de lui et inconnue de l’autre. Être vu dans son intention serait comme être démasqué.

Que faire pour dire les choses ?

Connaître son émotion : la confrontation avec sa propre émotion peut éveiller chez nous une sensation de perte de contrôle. Avoir du self control, c’est apprendre à gérer cette émotion et à l’exprimer à son interlocuteur.

Savoir bien exprimer un message délicat : un travail mal fait, des retards répétés, un comportement inadmissible ? Il s’agit d’apprendre à exprimer à son interlocuteur ce qui ne va pas, tout en le mobilisant.

Avoir conscience de son intention réelle et de l’impact sur son interlocuteur : si vous poursuivez un but « secret », cela donnera lieu à toutes sortes de fantasmes et d’élucubrations chez votre interlocuteur. Autant jouer franc jeu.

Bien communiquer, c’est accepter qui l’on est et le dire.


Si vous parlez doucement alors que ça gronde en dedans, vous mentez aux autres et à vous-même. Ainsi, si êtes agacé(e), dites-le, si vous avez une attente, exprimez-la, si vous souffrez dites-le.

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